Zones de protection des eaux – la clé du succès

Afin de protéger les ressources en eaux souterraines, les bassins hydrographiques des installations de captage d’eau sont considérés comme des zones de protection des eaux. Les zones de protection se subdivisent en trois parties. La zone de protection éloignée comprend l’ensemble du bassin hydrographique des puits d’eau potable. Du bord de la zone de protection rapprochée, le temps d’écoulement vers les puits doit être de 50 jours au minimum. La zone de captage limite l’environnement direct des installations de production.

Les différentes zones de protection sont soumises à différentes directives juridiques concernant la construction, l’agriculture et autre utilisation. Tandis que la plupart des utilisations sont possibles avec certaines restrictions dans la zone de protection éloignée, toute construction, par exemple, est interdite dans la zone de protection

rapprochée. L’exploitation agricole des sols n’est ici permise que dans des conditions strictes. Généralement, toute utilisation de la zone de captage est exclue. Les zones de protection des eaux sont régulièrement surveillées afin de contrôler les différentes obligations. En raison des conditions géologiques particulières dans la région du Jura souabe, du sous-sol fortement karstifié et des hautes vitesses d’écoulement par moment et par secteur qui en résultent, une grande partie du plateau du Jura souabe est considérée comme zone de protection des eaux. Les zones de protection pour les installations de production de la Landeswasserversorgung, les centres de distribution des eaux près de Langenau, Dischingen et Burgberg font partie, avec une surface totale d’environ 800 kilomètres carrés, des zones de protection des eaux d’un seul tenant les plus grandes de la République fédérale d’Allemagne.

Eaux souterraines –
un trésor à protéger